Né en 1964 à Paris

Vit et travaille à Paris

Après un bac de lettres, Emmanuel Guibert se dirige vers l'école Hourdé puis les Arts Déco de Paris. Happé par le monde professionnel, il entreprend son premier album, Brune, tout en découvrant le monde professionnel de l'illustration et le story-board pour le cinéma. La parution de cette œuvre en 1992 chez Albin Michel l'introduit dans un petit cercle de jeunes dessinateurs cherchant à renouveler l'univers de la bande dessinée. De sa rencontre avec l'Association naîtra une suite de récits aussi riches qu'étonnants dans le magazine Lapin.
Sa participation à l'Atelier des Vosges en compagnie de Christophe Blain et Joann Sfar marquent une évolution de son style plus épuré au service de récits vécus. Style qu?il inaugure avec la Guerre d'Alan qui raconte les souvenirs d'Alan Ingram Cope, soldat américain de la Seconde Guerre mondiale installé en France, et qu'il poursuit avec Le Photographe, d'après des entretiens avec Didier Lefèvre, parti en Afghanistan dans les années 1980. Parallèlement, il crée plusieurs séries, notamment Sardine de l'espace, Les Olives noires et La Fille du professeur avec Joann Sfar. En 2007, il est lauréat de la Villa Kujoyama. De cette récompense naîtra l'album Japonais en décembre 2008. En 2009, il obtient le « Grand Boum-Ville de Blois », prix décerné par le festival bd BOUM, pour l'ensemble de son œuvre.
En 2017, il est lauréat du prix René Goscinny pour l'ensemble de son œuvre au festival d'Angoulême. Il est l'auteur de la série Ariol, aussi adaptée en dessin-animé.

Né en 1964 à Paris
Vit et travaille à Paris

Emmanuel Guibert est un artiste et dessinateur de bande dessinée, membre de l'académie des Beaux-Arts depuis 2020.

En 1994, il rencontre Alan Ingram Cope qui comme beaucoup de jeunes américains s'était engagé en 1941 dans l'armée pour faire la guerre en Europe.

Guibert retranscrit les mémoires de cet ancien GI en roman graphique racontant son périple, sa vie de soldat et les effets secondaires de la guerre quand les combats sont terminés. Une véritable amitié se construira au fil des années entre les deux hommes et La Guerre d'Alan, un roman graphique en trois tomes, sera édité entre 2000 et 2008.

Guibert collaborera également avec le photographe Didier Lefèvre sur un journal hybride, Le Photographe, où dessins et photos retraçent le périple dangereux d'un groupe de médecins du monde que le photographe accompagna en Afghanistan à la fin des années 80.

Ancien membre de l'atelier des Vosges, un collectif d'auteurs de bande dessinées créé en 1995 avec Riad Sattouf, Joann Sfar, Christophe Blain, David B… il travaille sur la renouvellement du récit de bande dessiné. Une œuvre drôle et émouvante naitra de sa complicité avec Joann Sfar avec des ouvrages tels que La fille du professeur ou les Olives noires, qui raconte l'histoire d'un père et de son fils en Judée sous l'occupation romaine.

Lauréat du prix René Goscinny pour l'ensemble de son œuvre de scénariste, Emmanuel Guibert a reçu le Grand Prix de la Ville d'Angoulême lors du Festival international de la bande dessinée en 2020. La même année il est nommé à l'Académie des Beaux-Arts.

 Emmanuel Guibert est un artiste qui, avec Marjane Satrapi et David B (avec lesquels il partage un atelier) a contribué à transformer le roman graphique en support moderne pour les récit biographique d'hommes et de femmes qui ont traversés les plus grands conflits du XXe siècle.

Emmanuel Guibert est un artiste qui, avec Marjane Satrapi et David B (avec lesquels il partage un atelier) a contribué à la transformation du roman graphique qui devient un support moderne pour les récit biographique d'hommes et de femmes qui ont traversés les plus grands conflits du XXe siècle.

 

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making of Derrière chez Braque, 2024 - Emmanuel GUIBERT

La plaque de cuivre, après avoir été mordue à l'acide est encrée par Bérengère Lipreau, sous le regard de l'artiste. Un premier état sera alors imprimé.
La plaque de cuivre est nettoyée petit à petit pour ne plus laisser l'encre que dans les sillons du dessin. L'encre se reportera alors sur la feuille grâce à la pression de la presse.
Un premier état de a gravure est imprimé.
Les premières questions se posent alors pour les suites à donner à cette estampe. Il est rapidement envisagé de changer de couleur et de réaliser également une aquatinte.
L'artiste va ensuite choisir la couleur, pour l'impression à l'eau-forte, afin obtenir un rendu moins dur que l'impression en noir.
De retour à l'atelier en mars 2023, Emmanuel Guibert explore les chemins du papier Japon appliqué et de l'aquatinte, en compagnie de Michel-Edouard Leclerc.
La plaque d'aquatinte est placée dans la presse, le repérage avec l'impression en noir doit être parfait. le but est ici de reporter le trait du noir sur la plaque pour que l'artiste puisse se repérer et réserver des zones au vernis, qui ne seront pas attaquée par l'acide.
Les plaques sont toujours magnifiques à regarder.
L'artiste réserve au vernis les zones à protéger, qui ne seront donc pas soumise à l'aquatinte. Il s'aide pour cela des précédentes impressions et du report du trait noir sur la plaque.
Voici le négatif de l'aquatinte. En noir ce qui restera blanc.
On ne le répète jamais assez, une bonne estampe est le fruit d'une belle collaboration entre l'artiste et l'imprimeur, ce dernier accompagnant tous les souhaits de l'artiste, l'aidant à résoudre techniquement ses désirs esthétiques.
Encore quelques zones à réserver. Toujours ce travail empirique.
En mai 2023, de nouveaux essais sont faits à l'aquatinte.
Nouvelle estampe d'Emmanuel GUIBERT - Derrière chez Braque, 2024 - eau-forte et aquatinte
DERRIÈRE CHEZ BRAQUE - terre de Sienne, 2024
Eau-forte sur papier Hahnemühle naturel 280 grammes
Edition numérotée à 15 exemplaires
69,3 x 53,5 cm
Imprimée par Bérengère Lipreau sur les presses de l'atelier René Tazé
Signée et numérotée au crayon par l'artiste
650 €
Cilento, 2018
Lithographie en 11 couleurs sur papier Arches 400g
Édition à 35 exemplaires
120 x 160 cm
Lithographie épuisée
Signée et numérotée par l'artiste. Réalisée à l'atelier Idem, Paris

Emmanuel GUIBERT Derrière chez Braque, 2024

Eau-forte et aquatinte sur papier Japon appliqué sur papier Hahnemühle naturel 280 grammes
Édition numérotée sur 25 exemplaires
69,3 x 53,5 cm
Signée et numérotée par l'artiste au crayon
Imprimée par Bérengère Lipreau sur les presses de l'atelier René Tazé
750 €
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